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Innover Partir de l'EBE pour adapter sa conduite

À l'instar de Jean-François Monjot (à g.), de plus en plus d'éleveurs sollicitent un suivi de leur marge brute. Dans ce contexte, Avenir Conseil Élevage, avec ici Alexis Degelcke, propose d'adapter la conduite technique au besoin d'EBE exprimé en début de campagne.© CÉDRIC FAIMALI/GFA

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Et si la conduite du troupeau était guidée par un même objectif : couvrir ses besoins en excédent brut d'exploitation (EBE).C'est en tout cas l'approche qu'Avenir Conseil Élevage a initiée auprès de ses adhérents. Au lieu d'aborder l'exploitation par le biais de ses résultats techniques, le contrôle laitier du Nord et de Picardie propose en effet de définir avec l'éleveur, en début de campagne, le montant d'EBE dont il a besoin pour pouvoir faire face à ses annuités, prélever un revenu et, lorsque l'année est favorable, sécuriser l'exploitation en mettant de la trésorerie de côté. Sur cette base, il s'agit ensuite de mettre en place une stratégie de recettes et de dépenses qui doit permettre d'atteindre une marge brute suffisante pour couvrir ces besoins. Car c'est à ce niveau que se trouvent les principales marges de manoeuvre à actionner pour améliorer les disponibilités à court terme. Une piste privilégiée consiste à miser sur des ensilages d'herbe jeunes pour aller chercher des taux avec moins de concentrés. La maîtrise des charges de structure est un travail qui devra être anticipé plus en amont, même si la vente de matériel pour se tourner vers la Cuma est une option qui peut donner du souffle à la trésorerie.

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